[Rp] Fort-Zihara

* On peux voire un vieille homme en armure assit devant un groupe d'enfants *
Enfant 1 : Comptez nous encore l'histoire de Fort-Zihara Sir Keks, s'il vous plait !
Sir Keks : Bien...
* Il se redresse légèrement, tapote quelques secondes du pieds et commence à raconter. *
Sir Keks : J'étais jeune, naïf. La guerre s'abatie sur nous si rapidement... Nous étions sans nouvelle du roi... Le pays était en proie au chaos.... Ils massacraient des innocents comme si c'était du bétail... Ils brulaient nos foyers. Les barbares marchaient avec une hâte sanguinaire... Et un jour il furent à nos portes !
*Les enfants écoutant l'histoire sursautent légèrement puis le vieux chevalier reprend son histoire*
Sir Keks : Les gens se préparaient à la guerre... croyant avoir une chance. Mon seigneur refusait d'agir... attendant l'inévitable *Il tape du pied pour rappeler le pas des barbares* Au fond de moi, je savais que mon seigneur considérait que la bataille était perdue... mais pour moi, la guerre venait à peine de commencer ! En ces temps de guerres incessantes, seul survivent les audacieux...

(( A vous de continuer l'histoire en y ajoutant des personnages, des lieux, des objets , bref tout se qui vous passe par la tête et qui reste moyen ageux ))

Sir Keks : Les paysans, dans leurs pauvres maisons avec leurs toits en chaume, ne sortaient pas de chez eux en cette période. C'était bien trop dangereux. On entendait sur le passage des soldats barbares le cliquetis de leurs armures, leurs lourds pas sur la terre sèche.
A l'intérieur des remparts du château, l'agitation régnait. On préparait les arbalètes, on les plaçaient dans les meurtrières, Les forgerons travaillaient durs pour forger les armes des futurs soldats. Les généraux frappaient à la porte des gens de la basse-cour, pour récolter les jeunes soldats disponibles pour combattre. Je faisais partie des généraux de l'armée qui allait combattre. Je marchais distraitement sur le tour de ronde de la tour principale. Mon esprit était embrumé, pensant tantôt à l'armée qui se dirigeait droit sur nous, tantôt à ces familles qui devaient se séparer de leurs fils. Peut-être ne reviendraient-ils jamais...
Quelques semaines plus tard, tandis que nous apercevions le campement des barbares au loin, le seigneur me fit convoquer. Selon lui, nous étions prêt pour l'attaque, mais dans chacune de ses phrases, je pouvais sentir le désespoir, la peur, la tristesse et la haine. Il me donna son accord pour diriger la bataille. Lorsque je sortais de la pièce du trône, je fis sonner le cor de guerre. Un son nostalgique, et sombre. Les soldats vinrent se réunir sur la place de la basse-cour. J'établis devant eux un parchemin, constituant le plan de bataille. Après avoir tout expliqué, j'appelais les écuyers pour qu'ils viennent seller les chevaux des cavaliers, pendant que les soldats à pieds vérifiaient mutuellement leur armure. Une fois fini, j'enjambais mon étalon, Foudre. C'était une belle et brave bête. Sa robe noire, soyeuse et éclatante. Selon moi, c'était le plus vaillant de tous les étalons de l'écurie. Il méritait bien cette place, au devant de l'armée.
Tout le monde était enfin prêt. La grille en fer qui renfermait le château s'ouvrit, et le pont levis s'abaissa. Il régnait dehors un silence de mort. Le soleil rendait l'atmosphère lourde, pesante et difficilement supportable. Je décidais alors de monter également un campement à l'ombre des seuls arbres qui peuplaient cette étendue désertique.

Sir Keks : La pénombre s'installa petit à petit sur le campement, et très vite les soldats furent endormis. Je ne parvenais pas à trouver les bras de Morphée. Je ne faisais que penser à ces jeunes recrues, qui, aux premiers assauts, risqueraient de mourir dans d’atroces souffrances...

Enfants : Et alors ?

Sir Keks : Et alors ce passa l'inimaginable. Alors que j'allais enfin trouver le sommeil, une lueur provenant de l'extérieure de ma tente me troubla. Je mis à peine le pied en dehors de ma tante qu'une boule de feu tomba à quelques mètres de moi. Les barbares avaient monté les trébuchets pendant la nuit. Je m’empressai d'alerter mon seigneur, mais arrivant devant sa tente, je ne vis qu'un tas de cendre. Mon seigneur était-il mort ? Mon esprit commençai à s'embrouiller, je courrai comme je le pouvais pour éviter au mieux les boules incandescentes. Que faire... Une idée me vint à l'esprit. Je fis rentrer au château les soldats. Tentant d'en ramener le plus en vie.. Nous étions en sécurité dans l'enceinte du château fort, mais dehors, les paysans brulaient... calcinés ... Cela dura toute la nuit, et le matin arrivant, je m’empressai d'expliquer à mes hommes mon plan.

Sir Keks : Il fallait à tout pris envoyer une troupe d'homme jusqu'à Alénia: c'était la Terre voisine, avec qui nous étions alliés. Leur roi pourrait nous prêter quelques hommes...et surtout... des catapultes. Nous n'en possédions pas au château, ces dernières avaient été détruites par les flammes lors de notre dernière guerre - qui ne datait pas de très longtemps - hors celles-ci pourraient fortement nous servir. Ce fut Gurdil qui se proposa pour aller jusque là-bas. C'était un brave homme, qui n'avait peur de rien, sauf de sa propre image. Lorsqu'il voyait ce qu'il était devenu, il tremblait de peur, de rage et de haine. C'était une machine à tuer, meilleur chevalier de toute l'armée royale. Je lui prêtait mon cheval, Foudre. En attendant, dis-je, nous nous occuperons de retenir les barbares.Je vais vous raconter ce qu'il en fut de Gurdil pendant ce temps.